Les freelances trouvent de plus en plus de nouvelles opportunités d’emploi par le biais de plateformes en ligne comme Linkus, LinkedIn et les médias sociaux. Ces plateformes utilisent des algorithmes qui influencent l’offre d’emploi qui s’affichera et, par la suite, le candidat qui sera perçu comme le plus apte à occuper le poste.
Mais quelles sont les limites de l’intelligence artificielle dans le recrutement ?
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Pourquoi les recruteurs utilisent-ils l'IA ?
L’IA peut réduire le temps et l’énergie consacrés au processus de recrutement.
Son algorithme est plus rapide pour trier les CV et sélectionner le meilleur profil en présélectionnant les candidats à partir d’un grand volume de données, ce qui ne serait pas possible pour un cerveau humain.
En traitant rapidement de grands volumes de données, il réduit les coûts et fait gagner du temps aux responsables des RH.
De plus, l’utilisation de l’IA est souvent jugée plus objective et permet de réduire les préjugés à l’embauche… Ce qui pourrait être la solution pour créer une équipe plus diversifiée.
L'IA pourrait-elle vraiment nous aider à prendre des décisions plus justes ?
Certains utilisateurs hésitent, craignant que l’utilisation de l’intelligence artificielle ne renforce les biais cognitifs.
En tant qu’êtres humains, nous sommes intrinsèquement biaisés. Nous prenons des décisions en fonction de ce à quoi nous sommes habitués.
Nous sommes tous influencés par des préjugés inconscients qui dictent nos opinions et nos attitudes. Et c’est également le cas dans le processus d’embauche traditionnel, ce qui pourrait rendre ces pratiques discriminatoires.
C’est pourquoi les préjugés se glissent souvent dans le processus de recrutement, rejetant des candidats méritants.
Et oui, lorsque l’IA est codée, des biais cognitifs peuvent être intégrés dans l’algorithme.
Une autre crainte est que l’algorithme ne passe à côté de candidats ayant une expérience professionnelle atypique, en raison de l’absence de la touche humaine.
Les biais sexistes dans le recrutement
Des recherches ont montré que l’utilisation de l’IA donne souvent lieu à des inégalités de rémunération entre les sexes et que les femmes se voient généralement proposer des emplois avec moins de compétences techniques.
À titre d’exemple, Amazon a commencé à utiliser l’IA pour améliorer sa procédure de recrutement en 2018 et a décidé d’y mettre fin après avoir découvert des inégalités en défaveur des femmes.
LinkedIn a également découvert que les algorithmes défavorisaient les femmes en montrant plus de postes ouverts aux hommes.
Comment atténuer les biais cognitifs lors de l'utilisation d'algorithmes dans les processus de recrutement ? En y intégrant l'humain.
Les préoccupations concernant l’IA incluent le manque d’interaction humaine et les biais. Ceux-ci ont une origine humaine.
C’est pourquoi les développeurs de l’algorithme doivent construire et tester leurs outils. Les données composant ces algorithmes doivent être impartiales dès le départ.
Si nous voulons que l’intelligence artificielle fonctionne, nous devons la rendre inclusive.
Les experts disent que dans 45 ans, l’IA sera meilleure que l’homme, mais en attendant que cela soit le cas, nous avons besoin de la touche humaine.
L’IA ne devrait pas remplacer les recruteurs, mais nous savons qu’elle peut leur faire gagner du temps, rendre le processus d’embauche plus efficace et plus équitable. Chez Linkus, nous veillons à utiliser l’IA pour rendre le processus de recrutement plus objectif et sélectionner le candidat le mieux adapté.