Il est difficile de comprendre quels sont les avantages et les inconvénients du travail en free-lance en Belgique. À moins que vous ne le soyez ou ne souhaitiez le devenir.
D’un côté, il y a une certaine confusion, des préjugés, ou peut-être pas assez d’intérêt.
D’un autre côté, qui a déjà pensé à la vie d’un plombier bruxellois, à moins d’avoir le Manneken Pis comme colocataire?
Après avoir travaillé pendant 8 ans comme free-lance un peu partout en Belgique, à Bruxelles, comme à Anvers ou à Gand, je ne pense pas être en mesure de donner des conseils à ceux qui voudraient s’y essayer.
Mais il est certain que je peux partager des conseils dont je n’aurais pas pu me passer au fil des ans.
Table des matières
Conseil 1 : faites-vous payer
J’ai reçu mon premier conseil important alors que j’envisageais encore de créer ma propre entreprise.
Mon oncle me l’a donné, avant même que je ne le demande.
« Quoi que tu veuilles faire, assure-toi d’être payé. »
C’est avant tout une question de motivation : pas pour ce travail, mais pour le suivant et celui d’après.
Conseil n° 2 : aidez toujours
Être payé en permanence ne signifie pas être payé pour tout.
Vous pouvez donner des conseils, sans nécessairement offrir un service de consultation.
En bref, le secret consiste à répondre à la question « train » : combien de temps êtes-vous prêt à passer à parler à un inconnu dans un train, avant de vous retourner vers votre livre ou votre magazine ? 5 minutes, 1 heure ? C’est le temps que vous pouvez passer chaque semaine à aider les autres.
La liberté d’aider les autres est l’un des plus grands avantages de la vie d’un freelance.
En outre, cette théorie du cadeau apporte toujours de bonnes surprises : gratitude, bouche à oreille, adeptes sur les médias sociaux, contacts, informations.
Conseil 3 : validez chaque étape d’un projet
L’un des principaux inconvénients du freelancing, en Belgique comme ailleurs, est la dilatation du temps.
Par exemple, vous avez fait un devis pour 20 jours de travail et, après 3 mois, vous êtes toujours bloqué sur le projet.
Malheureusement, les clients ne savent souvent pas exactement ce qu’ils veulent. Par conséquent, ils procrastinent.
Sur votre peau !
En conclusion, la division d’un projet en étapes offre à vos clients une structure qui non seulement les engage, mais surtout les rassure.
Conseil 4 : un point de contact unique
De même, un problème lié à la procrastination est la confusion.
D’une part, l’une des plus grandes forces, mais aussi faiblesses, du freelancing est le fait de travailler seul.
Par conséquent, vous êtes entièrement responsable de votre travail. En revanche, si le client est une entreprise ou une organisation, il peut arriver que vous ayez à traiter avec de nombreuses personnes.
Des noms différents, des rôles différents, des pouvoirs différents, et une seule chose en commun : chacun d’entre eux dira que ce n’est pas à lui de décider, mais à quelqu’un d’autre.
Dans la mesure du possible, assurez-vous d’avoir un seul point de contact du côté du client.
Conseil n° 5 : se concentrer sur l’échelle
Enfin, l’une des plus grandes forces d’un freelance est sans aucun doute sa flexibilité. Mais cette flexibilité a un prix : savoir faire beaucoup de choses donne souvent l’impression de ne savoir rien faire.
La solution ?
Focus.
À court terme, il est bon de se concentrer sur un secteur, un type de service, un type de clientèle. Car cette concentration vous permettra de grandir plus vite, d’éviter de faire demi-tour, d’arriver plus vite là où vous voulez vraiment aller.
Êtes-vous d’accord avec ces conseils ?
En connaissez-vous de meilleurs ?
Faites-nous savoir dans les commentaires.